Dans la société, un ordre social est établi lorsque les citoyens et les citoyennes respectent les règles de la vie commune. Un ordre social est toujours fragile et peut facilement se transformer en désordre social.
Dans une société sans règles, personne ne saurait plus ce qui est permis et ce qui est interdit.
Les règles permettent à chaque personne :
Le non-respect des règles ou des lois, c’est-à-dire leur transgression, crée un désordre social qui met en péril les libertés et les droits individuels.
Pour différentes raisons, il arrive que des personnes transgressent les règles ou les lois dans une société.
Parfois, elles le font au détriment des autres pour servir leurs propres intérêts, par exemple en ne s’arrêtant pas à un feu rouge ou en commettant un vol.
Dans certains cas, elles le font au nom d’une valeur comme l’égalité ou la liberté. Par exemple, des personnes se regroupent pour contester une loi qu’elles jugent discriminatoire, mais le font de façon illégale. Ainsi, elles posent un acte de désobéissance civile pour contester des décisions du gouvernement.
Une sanction est une conséquence prévue par une loi ou une règle pour punir une personne qui ne la respecte pas.
Dans notre société démocratique, les sanctions visent les objectifs suivants :
Dans une démocratie représentative, comme au Québec, les citoyens et les citoyennes délèguent une partie de leur pouvoir politique à des personnes élues qui agissent en leur nom. Le gouvernement peut se servir de son pouvoir pour adopter et mettre en œuvre des lois qui concernent, par exemple, l’éducation ou l’environnement.
On s’attend à ce que les gens qui travaillent en politique servent la population en agissant de façon honnête, transparente et responsable. Cependant, il existe un risque que des personnes élues prennent des décisions qui ne sont pas toujours dans l’intérêt de l’ensemble de la société. Il est donc important de limiter le pouvoir des personnes élues et de les surveiller. C’est le rôle des contre-pouvoirs.
Un contre-pouvoir est un mécanisme qui vise à faire pression sur les autorités politiques pour garantir qu’elles demeurent respectueuses des procédures politiques et des droits des personnes.
Voici quelques exemples de contre-pouvoirs : un groupe de consommateurs, une association, un parti d’opposition, un syndicat, un média, etc.
Il peut également s’agir d’un mouvement social, par exemple un regroupement de personnes qui contestent une hausse de frais de scolarité.
Les médias jouent un rôle de contre-pouvoir important, par exemple en diffusant des informations fiables sur les décisions des dirigeants politiques ou en menant des enquêtes sur des dossiers politiques. En étant bien informée, la population peut prendre des décisions éclairées.