La bienveillance, c’est la volonté de faire du bien à autrui. Elle peut prendre différentes formes, dont la gentillesse, la sympathie, la générosité, l’entraide, l’amour du prochain, la bonté, la solidarité et la coopération. C’est une valeur importante. En y adhérant, on montre qu’on se soucie des autres.
On peut adopter des pratiques de bienveillance en effectuant des actions pour répondre aux besoins d’autres personnes dans le but d’assurer leur bien-être.
Décider d’adopter des pratiques de bienveillance envers les autres est un libre choix. Ce choix peut reposer sur diverses motivations. Par exemple, il peut être motivé par de bons sentiments, comme l’altruisme ou le souci de l’autre, le sens du devoir ou des principes religieux.
On peut avoir des pratiques bienveillantes envers les personnes qu’on connaît, mais aussi envers des personnes qu’on connaît moins ou qu’on ne connaît pas. On peut par exemple céder son siège à une personne âgée dans l’autobus ou tenir la porte pour aider une personne avec une poussette.
On peut aussi choisir envers qui on souhaite avoir des pratiques bienveillantes.
Exemples : Népali agit de façon bienveillante avec sa famille et ses camarades de classe, mais elle ne le fait pas avec les personnes qu’elle ne connaît pas.
Jérémy a refusé d’aider Sandra qui haussait le ton et ne voulait pas écouter ses idées.
Les pratiques de bienveillance peuvent aussi varier selon le contexte et selon la perspective de la personne qui décide de les adopter.
Exemples : Mathieu, un infirmier, est soucieux de prodiguer des soins avec douceur, car il sait que Clara a très mal à la jambe. Clara apprécie sa délicatesse et le félicite pour la qualité de ses soins.
Carlos a décidé de passer la soirée avec sa grand-mère, car il sait qu’elle est seule et qu’elle apprécie sa compagnie. La grand-mère de Carlos aime l’écouter raconter ses journées à l’école et elle l’encourage dans ses études.
Il existe diverses pratiques de bienveillance.
L’altruisme est une valeur qui consiste à vouloir le bien des autres, par exemple en leur accordant notre aide, sans rien attendre en retour, c’est-à-dire de manière entièrement désintéressée. L’altruisme est le contraire de l’égoïsme.
Exemples : Un élève fait du bénévolat dans un comptoir d’aide alimentaire. Un autre élève s’implique dans un service d’aide aux devoirs s’adressant aux plus jeunes.
Le Care, ou l’éthique de la sollicitude, repose sur l’idée qu’une personne est invitée à se soucier des autres et à les aider en prenant soin d’eux. Ce sont des sentiments moraux qui l’amènent à agir.
Exemple : Alina ressent le besoin de prendre soin des élèves qui arrivent à l’école sans avoir déjeuné. Son sentiment de sollicitude la motive à entreprendre une action pour aider les autres. Par exemple, pour soutenir les élèves qui ne mangent pas à leur faim, elle écrit un article dans le journal de l’école pour sensibiliser les autres élèves à ce problème. À la fin de son texte, elle propose que le gouvernement donne des repas gratuits à tous les élèves du secondaire.
L’écologisme est un mouvement social, politique et éthique qui repose sur la volonté de protéger l’environnement et de veiller à la sauvegarde des êtres vivants et de leurs écosystèmes.
Exemple : Des personnes choisissent d’utiliser le vélo et les transports publics plutôt que la voiture afin de protéger l’environnement.